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Un jour pluvieux du mois de mai, Lillois d'occasion, nous poussons avec
Marc, mélomane nordique de mes amis, jusque dans les mornes plaines flamandes,
près de Dunkerque. Après la visite de la citadelle de Bergues nous arrivons
post déjeuner chez Michel Coadou et sa charmante épouse, fort mélomane et
audiophile au demeurant, partageant totalement la passion de son mari.Charmant piège que l'hospitalité flamande : nous fûmes reçus tel des princes et ne repartîmes que repus tard dans la soirée.
Munis de quelque CDs que nous connaissons bien nous nous attaquâmes à l'écoute de la spécialité du maître des lieux : ses colonnes Charlin, qui mériteraient un triple pluriel.
Drive DVD grand public, convertisseur Orelle que Marc connait bien, en possédant un lui-même, préampli et ampli à tubes Charlin bien entendu, restaurés par Michel, et de quelle façon : neufs... Quelques Vinyles sur la Mitchell de Michel, avec son préamp maison je crois, cellule MC avec son transfo en prépré.
Que dire d'un telle écoute ? magique est le mot, j'étais mal prévenu contre les colonnes (marcheraient moins bien qu'on le sussurerait), eh bien que les détracteurs se nettoient les oreilles, c'est confondant de naturel, tout au plus pê une image un peu haute. rien d'ostentatoire, ni de jouissif à l'anglaise, ni de "piqué" surdefini à la française, à mille lieux de tout cela : leur naturel est le maître mot. Les voix sont confondantes.
j'ai bcp moins aimé les ensembles Audiotec de Michel, grand collectionneur qui ont souffert de la comparaison. Mais la barre était haute !
Mention tout à fait spéciale à un ensemble stéréo constitué de deux enceintes mono Ducretet que Michel a accouplé avec grand bonheur. conception Charlin, même pas restaurée, parfait état, les tweeters comme sur les colonnes sont des electro-statiques et peuvent être drivés en direct. Coloré, très 78t dans le rendu un peu brut de sortie de brocante, mais grand naturel élégance et superbes voix, on sent que la conception est focalisé sur un médium très naturel. j' ai beaucoup aimé même si c'est bien plus coloré et court que les petites Charlins.
Michel est un grand passionné, nous avons eût un très grand plaisir à discuter de notre passion, et de musique avec lui et sa femme. J'y ai beaucoup appris et je les salue avec le plus grand respect.
Hautement recommandé.
Cordialement,
Jérôme..
Munis de quelque CDs que nous connaissons bien nous nous attaquâmes à l'écoute de la spécialité du maître des lieux : ses colonnes Charlin, qui mériteraient un triple pluriel.
Drive DVD grand public, convertisseur Orelle que Marc connait bien, en possédant un lui-même, préampli et ampli à tubes Charlin bien entendu, restaurés par Michel, et de quelle façon : neufs... Quelques Vinyles sur la Mitchell de Michel, avec son préamp maison je crois, cellule MC avec son transfo en prépré.
Que dire d'un telle écoute ? magique est le mot, j'étais mal prévenu contre les colonnes (marcheraient moins bien qu'on le sussurerait), eh bien que les détracteurs se nettoient les oreilles, c'est confondant de naturel, tout au plus pê une image un peu haute. rien d'ostentatoire, ni de jouissif à l'anglaise, ni de "piqué" surdefini à la française, à mille lieux de tout cela : leur naturel est le maître mot. Les voix sont confondantes.
j'ai bcp moins aimé les ensembles Audiotec de Michel, grand collectionneur qui ont souffert de la comparaison. Mais la barre était haute !
Mention tout à fait spéciale à un ensemble stéréo constitué de deux enceintes mono Ducretet que Michel a accouplé avec grand bonheur. conception Charlin, même pas restaurée, parfait état, les tweeters comme sur les colonnes sont des electro-statiques et peuvent être drivés en direct. Coloré, très 78t dans le rendu un peu brut de sortie de brocante, mais grand naturel élégance et superbes voix, on sent que la conception est focalisé sur un médium très naturel. j' ai beaucoup aimé même si c'est bien plus coloré et court que les petites Charlins.
Michel est un grand passionné, nous avons eût un très grand plaisir à discuter de notre passion, et de musique avec lui et sa femme. J'y ai beaucoup appris et je les salue avec le plus grand respect.
Hautement recommandé.
Cordialement,
Jérôme..
Re: Charlin
Enceintes colonnes
par grievousangel » Mar 21 Fév 2012 10:06
La journée avait bien commencé, j'avais enfin reçu le premier avis de paiement de ma retraite ...
13 heures je mets en route vers le Nord, le Nord du Nord ... Très rapidement je passe la ligne des monts des Flandres (Cassel à gauche, Mont des Cas, Mont Noir, Kemmel Berg, Rode Berg à droite) et arrive dans la Flandre maritime et retrouve tous ces noms bien de chez nous qui me rappellent les balades à vélo de l'adolescence : Hondschoote, Wormhoudt, Bambecque, Les Moeres, Herzeele, Oost-Cappel et enfin Rexpoede ...
Rexpoede où habitent Michel et son épouse, J'ai été invité par Michel pour découvrir son installation.
Introduit dans la pièce principale, je vois se dresser,en face de moi, les fameuses colonnes Charlin, les plus grandes font 1,60 mètre , les autres un peu plus de 1,20 mètre ... Il y a aussi ces grosses B&W ventrues avec le bandeau électrostatique ... et sur le côté droit en entrée de la pièce attenante ces drôles d'enceintes Audiotec avec leurs trois caissons décalés sur lesquelles Michel a ajouté un étage supplémentaire avec un tweeter qui permet de monter encore en fréquence ... Dans cette pièce justement, se tiennent les appareils de de Michel, je n'en ferai pas l'énumération, ce serait bien trop long ... mais ce qui frappe c'est l"excellent état de conservation de toutes ces électroniques qu'on pourrait croire sorties du magasin la semaine précédente.
J'ai ramené quelques CD's et l'écoute commence avec Madeleine Peyroux, une reprise des Beatles, Martha my Dear sur les grandes colonnes Charlin et c'est la première claque, jamais je n'ai entendu mon CD comme cela, la voix s'éléve, aérienne avec ce petit voile sur la voix, on a l'impression de percevoir jusqu'aux bruits de bouche de la dame, Les guitares sont cristallines , on peut les dénombrer exactement, 1, 2, 3 ... et la basse aussi, ample mais pas agressive ...
Suivent quelques morceaux de jazz, Thélonious Monk au piano, on prend le café avec un morceau de la délicieuse tarte aux pommes concoctée par Madame et on à l'impression d'être dans la même pièce que Thelonious qui joue rien que pour nous ...
Michel propose d'écouter quelques vinyles , sur platine Thorens TD 125 avec bras Charlin, on commence par le Requiem de Verdi par Carlos Païta sur disque Lodia ... et là c'est une autre émotion qui va durer toute une face tant les voix sont belles, aériennes, détachées ... la pièce est emplie de voix qui se mêlent ... Les passages musicaux sont impressionnants aussi. Les voix de Heather Harper (soprano); Josephine Veasey (mezzo); Carlo Bini (tenor); Hans Sotin (basse) sont restituées dans toute leur tessiture, c'est hallucinant de clarté et de beauté.
Ensuite Michel, qui est aussi passionnant que passionné, qui n'est pas avare de détails et de bons conseils me fait écouter un morceau enregistré par lui-même avec la fameuse tête Charlin (que beaucoup prendraient pour une boule de fourrure un peu curieuse), il s'agit d'un morceau de Léo Delibes dont j'ai oublié le titre (Michel sera plus précis que moi) et dans lequel j'ai cru déceler une influence Wagnérienne mais je dis peut-être des bêtises ... Je suis étonné par la qualité de cet enregistrement effectué au sein d'une église, le volume et la qualité même de la stéréo ... Chapeau bas Michel !
par grievousangel » Mar 21 Fév 2012 10:06
La journée avait bien commencé, j'avais enfin reçu le premier avis de paiement de ma retraite ...
13 heures je mets en route vers le Nord, le Nord du Nord ... Très rapidement je passe la ligne des monts des Flandres (Cassel à gauche, Mont des Cas, Mont Noir, Kemmel Berg, Rode Berg à droite) et arrive dans la Flandre maritime et retrouve tous ces noms bien de chez nous qui me rappellent les balades à vélo de l'adolescence : Hondschoote, Wormhoudt, Bambecque, Les Moeres, Herzeele, Oost-Cappel et enfin Rexpoede ...
Rexpoede où habitent Michel et son épouse, J'ai été invité par Michel pour découvrir son installation.
Introduit dans la pièce principale, je vois se dresser,en face de moi, les fameuses colonnes Charlin, les plus grandes font 1,60 mètre , les autres un peu plus de 1,20 mètre ... Il y a aussi ces grosses B&W ventrues avec le bandeau électrostatique ... et sur le côté droit en entrée de la pièce attenante ces drôles d'enceintes Audiotec avec leurs trois caissons décalés sur lesquelles Michel a ajouté un étage supplémentaire avec un tweeter qui permet de monter encore en fréquence ... Dans cette pièce justement, se tiennent les appareils de de Michel, je n'en ferai pas l'énumération, ce serait bien trop long ... mais ce qui frappe c'est l"excellent état de conservation de toutes ces électroniques qu'on pourrait croire sorties du magasin la semaine précédente.
J'ai ramené quelques CD's et l'écoute commence avec Madeleine Peyroux, une reprise des Beatles, Martha my Dear sur les grandes colonnes Charlin et c'est la première claque, jamais je n'ai entendu mon CD comme cela, la voix s'éléve, aérienne avec ce petit voile sur la voix, on a l'impression de percevoir jusqu'aux bruits de bouche de la dame, Les guitares sont cristallines , on peut les dénombrer exactement, 1, 2, 3 ... et la basse aussi, ample mais pas agressive ...
Suivent quelques morceaux de jazz, Thélonious Monk au piano, on prend le café avec un morceau de la délicieuse tarte aux pommes concoctée par Madame et on à l'impression d'être dans la même pièce que Thelonious qui joue rien que pour nous ...
Michel propose d'écouter quelques vinyles , sur platine Thorens TD 125 avec bras Charlin, on commence par le Requiem de Verdi par Carlos Païta sur disque Lodia ... et là c'est une autre émotion qui va durer toute une face tant les voix sont belles, aériennes, détachées ... la pièce est emplie de voix qui se mêlent ... Les passages musicaux sont impressionnants aussi. Les voix de Heather Harper (soprano); Josephine Veasey (mezzo); Carlo Bini (tenor); Hans Sotin (basse) sont restituées dans toute leur tessiture, c'est hallucinant de clarté et de beauté.
Ensuite Michel, qui est aussi passionnant que passionné, qui n'est pas avare de détails et de bons conseils me fait écouter un morceau enregistré par lui-même avec la fameuse tête Charlin (que beaucoup prendraient pour une boule de fourrure un peu curieuse), il s'agit d'un morceau de Léo Delibes dont j'ai oublié le titre (Michel sera plus précis que moi) et dans lequel j'ai cru déceler une influence Wagnérienne mais je dis peut-être des bêtises ... Je suis étonné par la qualité de cet enregistrement effectué au sein d'une église, le volume et la qualité même de la stéréo ... Chapeau bas Michel !
Comme Melmoth, j'ai rencontré deux fois ce grand bonhomme
qu'était André Charlin.
La première : rentré d'Algérie en février 1961, n'ayant pas un sou en poche,
alors que j'étais marié et père d'un bambin de 8 mois, j'écumais, la bave
aux lèvres, toutes les officines qui faisaient des démonstrations de Hi-Fi.
Je dois dire qu'à Montluçon en 58, puis à Oran en 60, j'avais rencontré un
passionné comme moi - musique et Hi-fi - qui répondait au nom de
Péréchodkin. Avec nos échanges de vue dans ces domaines, nous avons emmerdé
tous nos copains, qui nous fuyaient comme la peste.
C'est dans le droit fil de ces discussions que je tenais tant à écouter, à
comparer, et à......baver d'envie.
Comme Melmoth, depuis cette année 1961, je fus un habitué du "Festival du
son", lorsqu'il se déroulait, non à la Gare d'Orsay, mais dans l'hôtel du
Palais d'Orsay, contigu à la gare du même nom.
Mais auparavant, j'avais réussi à avoir un RV chez Charlin, dans son studio
d'enregistrement des Champs-Elysées, au-dessus de la Comédie du même nom, et
à côté du Théâtre du même nom.
Et il m'avait reçu avec tous les égards dûs à mon rang. Pensez donc : un
Maréchal ...... des Logis ;-)
Et il m'avait fait, pour moi tout seul, la démonstration de l'équipement
qu'il présentait. Je ne me souviens plus de la platine, ni du bras, ni de la
tête, mais il était évident que l'électronique était de lui.
Mais ce dont je me souviens le mieux, c'était de ce voilage en arc de
cercle, au fond du studio, qui masquait les enceintes, du plafond jusqu'au
sol. Une solution que j'aimerais encore mettre en pratique.
Et il m'a fait écouter l'un de ses enregistrements fabuleux : Les Tableaux
d'une Exposition, de Moussorgski-Ravel, par l'orchestre de Monte-Carlo
dirigé par Louis Frémeaux. J'en frémeaux, euh, j'en frémis encore.
Il m'a alors montré les enceintes derrière le rideau. Si celle de droite
était une de ses fameuses enceintes-colonnes, comme l'a si bien dit Melmoth,
celle de gauche était une petite enceinte, qui ne reproduisait donc pas
l'extême grave. Ceci pour diminuer le prix de la chaîne qui à l'époque,
était de l'ordre de 8 ou 9000 Francs.
D'autant qu'il m'avait alors affirmé qu'il n'était pas possible de déceler
le positionnement dans l'espace des sons au-dessous de 150 Hz.
Il est évident que je suis reparti sans acheter.
La seconde : c'était au Festival du Son, toujours dans l'hôtel du Palais
d'Orsay. Charlin qui était un génial inventeur et précurseur, avec plus de
250 brevets venait de se faire entuber par des associés qui avaient profité
de sa naïveté commerciale et contractuelle.
Il présentait une démonstration de quadriphonie, sur une petite bande 6,35.
Comme il disait. Avec hélas du souffle.
Pour finir, je possède quelque part, dans ma minable discothèque, un disque
de démonstration du "Festival du Son" - il y en avait un tous les ans - de
sa marque et de sa prise de son : une oeuvre de l'organiste catalan Joan
Cabanilles (XV ou XVI ème siècle), aux orgues de la Cathédrale de
Sarragosse, avec des trompettes en chamades. A l'époque, c'était fabuleux
!!!!!
Enfin, dès que j'ai pu m'acheter un "électrophone" - étudiant, je donnais
des leçons de mayhs et de physique - ce fut un "Supertone", de chez Thomson,
licence Charlin. Avec une platine 4 vitesses, puisqu'il y avait le défunt 16
tours. C'était Charlin qui avait essayé de lancer ça, mais ça a foiré. Mais
qu'est-ce que ça pleurait !
Pour les nostalgiques, je recommande les deux adresses suivantes :
http://www.svalander.se/charlin/
http://www.svalander.se/charlin/loudengp.htm
J'ai eu l'occasion de voir la fameuse "Borne Charlin", dénommée Belphégor :
impressionnant ! Ses idées de labyrinthes exponentiels pour ramener l'onde
arrière dans l'extrême grave étaient remarquables.
Voilà. J'ai fini.
Amitiés,.
La première : rentré d'Algérie en février 1961, n'ayant pas un sou en poche,
alors que j'étais marié et père d'un bambin de 8 mois, j'écumais, la bave
aux lèvres, toutes les officines qui faisaient des démonstrations de Hi-Fi.
Je dois dire qu'à Montluçon en 58, puis à Oran en 60, j'avais rencontré un
passionné comme moi - musique et Hi-fi - qui répondait au nom de
Péréchodkin. Avec nos échanges de vue dans ces domaines, nous avons emmerdé
tous nos copains, qui nous fuyaient comme la peste.
C'est dans le droit fil de ces discussions que je tenais tant à écouter, à
comparer, et à......baver d'envie.
Comme Melmoth, depuis cette année 1961, je fus un habitué du "Festival du
son", lorsqu'il se déroulait, non à la Gare d'Orsay, mais dans l'hôtel du
Palais d'Orsay, contigu à la gare du même nom.
Mais auparavant, j'avais réussi à avoir un RV chez Charlin, dans son studio
d'enregistrement des Champs-Elysées, au-dessus de la Comédie du même nom, et
à côté du Théâtre du même nom.
Et il m'avait reçu avec tous les égards dûs à mon rang. Pensez donc : un
Maréchal ...... des Logis ;-)
Et il m'avait fait, pour moi tout seul, la démonstration de l'équipement
qu'il présentait. Je ne me souviens plus de la platine, ni du bras, ni de la
tête, mais il était évident que l'électronique était de lui.
Mais ce dont je me souviens le mieux, c'était de ce voilage en arc de
cercle, au fond du studio, qui masquait les enceintes, du plafond jusqu'au
sol. Une solution que j'aimerais encore mettre en pratique.
Et il m'a fait écouter l'un de ses enregistrements fabuleux : Les Tableaux
d'une Exposition, de Moussorgski-Ravel, par l'orchestre de Monte-Carlo
dirigé par Louis Frémeaux. J'en frémeaux, euh, j'en frémis encore.
Il m'a alors montré les enceintes derrière le rideau. Si celle de droite
était une de ses fameuses enceintes-colonnes, comme l'a si bien dit Melmoth,
celle de gauche était une petite enceinte, qui ne reproduisait donc pas
l'extême grave. Ceci pour diminuer le prix de la chaîne qui à l'époque,
était de l'ordre de 8 ou 9000 Francs.
D'autant qu'il m'avait alors affirmé qu'il n'était pas possible de déceler
le positionnement dans l'espace des sons au-dessous de 150 Hz.
Il est évident que je suis reparti sans acheter.
La seconde : c'était au Festival du Son, toujours dans l'hôtel du Palais
d'Orsay. Charlin qui était un génial inventeur et précurseur, avec plus de
250 brevets venait de se faire entuber par des associés qui avaient profité
de sa naïveté commerciale et contractuelle.
Il présentait une démonstration de quadriphonie, sur une petite bande 6,35.
Comme il disait. Avec hélas du souffle.
Pour finir, je possède quelque part, dans ma minable discothèque, un disque
de démonstration du "Festival du Son" - il y en avait un tous les ans - de
sa marque et de sa prise de son : une oeuvre de l'organiste catalan Joan
Cabanilles (XV ou XVI ème siècle), aux orgues de la Cathédrale de
Sarragosse, avec des trompettes en chamades. A l'époque, c'était fabuleux
!!!!!
Enfin, dès que j'ai pu m'acheter un "électrophone" - étudiant, je donnais
des leçons de mayhs et de physique - ce fut un "Supertone", de chez Thomson,
licence Charlin. Avec une platine 4 vitesses, puisqu'il y avait le défunt 16
tours. C'était Charlin qui avait essayé de lancer ça, mais ça a foiré. Mais
qu'est-ce que ça pleurait !
Pour les nostalgiques, je recommande les deux adresses suivantes :
http://www.svalander.se/charlin/
http://www.svalander.se/charlin/loudengp.htm
J'ai eu l'occasion de voir la fameuse "Borne Charlin", dénommée Belphégor :
impressionnant ! Ses idées de labyrinthes exponentiels pour ramener l'onde
arrière dans l'extrême grave étaient remarquables.
Voilà. J'ai fini.
Amitiés,.
N'étant alors pas membre de l'association Epoqu'audio et n'en ayant pas connaissance j'ai raté la journée du patrimoine 2013 et la présentation faite par Michel à Wattrelos.
Je n'en ai entendu que du bien et ma curiosité s'est éveillée sur les réalisation de Mr A.Charlin et notamment sur ses colonnes de 1.60m et le travail de restauration de Michel.
J'ai croisé Michel lors des voeux à l'association et très gentiment il a accepté de me faire voir, écouter et me parler des appareils Charlin.
Lundi 13 Janvier 2014 chez Michel et son épouse.
Michel me fait visiter ses nombreux équipements et me parle de chaque appareil qu'il connait parfaitement, je suis vraiment surpris de l'excellent état de ces appareils qui on plus de 50 ans.
Ce qui me frappe également est l'ergonomie des petites consoles sur lesquelles on retrouve dans un volume restreint tous les éléments d'une chaine avec la platine TD, le tuner escamotable et l'amplificateur.
Le fait que tout ait été imaginé, inventé et réalisé par A.Charlin, du bras de lecture en lévitation magnétique aux enceintes avec cellules électrostatiques en passant par les électroniques, à cette époque et en considérant la définition du besoin, les choix technologiques à faire, les études, prototypes et essais m'impressionne. Mr Charlin était sans nul doute un ingénieur génial.
J'avais apporté mon cd compilant les morceaux que j' affectionne pour leur aspects musicaux, et techniques.
Nous avons écouté le système avec préamplificateur à transistors, amplification PP d'EL34 et les grandes colonnes, le lecteur un Philips des années 80 (avec convertisseur tda 1541) comme source d'une autre époque.
Tout de suite on entend que l'on a affaire à un système de haut niveau et l'on oublie immédiatement la technique, il n'y a plus que la musique et ses interprètes et l'on passe à l'écoute et à tout ce qu'elle apporte de plaisirs.
La scène sonore se pose dans son environnement les instruments jouent , les voix chantent et l'émotion passe quel que soit le type de musique classique, jazz, rock, de film, toutes.
Avec la platine TD125 équipée du bras Charlin et en lecture humide, le requiem de Verdi est vraiment un régal et il est dommage de devoir interrompre ce plaisir car l'heure tourne et Michel a d'autres appareils à me montrer .
Ce système a beaucoup d'élégance et de respect pour nous qui l' écoutons, il nous fait noter que l'essentiel de la reproduction sonore était déjà réalisé à cette époque.
Je pense pouvoir dire que Michel et son épouse ont beaucoup d'affection pour Mr A.Charlin et ses réalisations et ceci se traduit dans le soin méticuleux que Michel apporte à celles-ci pour les restaurer, les entretenir, les faire fonctionner et les partager.
Je les remercie à nouveau pour leur accueil et ce bon moment passé en leur compagnie, c'est pour moi un bel exemple de conservation du patrimoine.
Je n'en ai entendu que du bien et ma curiosité s'est éveillée sur les réalisation de Mr A.Charlin et notamment sur ses colonnes de 1.60m et le travail de restauration de Michel.
J'ai croisé Michel lors des voeux à l'association et très gentiment il a accepté de me faire voir, écouter et me parler des appareils Charlin.
Lundi 13 Janvier 2014 chez Michel et son épouse.
Michel me fait visiter ses nombreux équipements et me parle de chaque appareil qu'il connait parfaitement, je suis vraiment surpris de l'excellent état de ces appareils qui on plus de 50 ans.
Ce qui me frappe également est l'ergonomie des petites consoles sur lesquelles on retrouve dans un volume restreint tous les éléments d'une chaine avec la platine TD, le tuner escamotable et l'amplificateur.
Le fait que tout ait été imaginé, inventé et réalisé par A.Charlin, du bras de lecture en lévitation magnétique aux enceintes avec cellules électrostatiques en passant par les électroniques, à cette époque et en considérant la définition du besoin, les choix technologiques à faire, les études, prototypes et essais m'impressionne. Mr Charlin était sans nul doute un ingénieur génial.
J'avais apporté mon cd compilant les morceaux que j' affectionne pour leur aspects musicaux, et techniques.
Nous avons écouté le système avec préamplificateur à transistors, amplification PP d'EL34 et les grandes colonnes, le lecteur un Philips des années 80 (avec convertisseur tda 1541) comme source d'une autre époque.
Tout de suite on entend que l'on a affaire à un système de haut niveau et l'on oublie immédiatement la technique, il n'y a plus que la musique et ses interprètes et l'on passe à l'écoute et à tout ce qu'elle apporte de plaisirs.
La scène sonore se pose dans son environnement les instruments jouent , les voix chantent et l'émotion passe quel que soit le type de musique classique, jazz, rock, de film, toutes.
Avec la platine TD125 équipée du bras Charlin et en lecture humide, le requiem de Verdi est vraiment un régal et il est dommage de devoir interrompre ce plaisir car l'heure tourne et Michel a d'autres appareils à me montrer .
Ce système a beaucoup d'élégance et de respect pour nous qui l' écoutons, il nous fait noter que l'essentiel de la reproduction sonore était déjà réalisé à cette époque.
Je pense pouvoir dire que Michel et son épouse ont beaucoup d'affection pour Mr A.Charlin et ses réalisations et ceci se traduit dans le soin méticuleux que Michel apporte à celles-ci pour les restaurer, les entretenir, les faire fonctionner et les partager.
Je les remercie à nouveau pour leur accueil et ce bon moment passé en leur compagnie, c'est pour moi un bel exemple de conservation du patrimoine.
Commentaire
Une restauration de grande qualité pour un résultat de taille
l'écoute est absolument époustouflante
j'ai eu le grand bonheur d'entendre cet ensemble et j'avoue avoir du mal a m'en remettre
Une restauration de grande qualité pour un résultat de taille
l'écoute est absolument époustouflante
j'ai eu le grand bonheur d'entendre cet ensemble et j'avoue avoir du mal a m'en remettre
Dans le studio de Charlin, nous avions écouté un disque "Percussions du monde", "du monde entier" ??, à peu de choses près ce titre. Le grave me faisait penser à un grave de JBL L200, très rapide, mais avec une assise sans limites. Ce devaient être les 160, je ne suis pas sûr. Aucun traînage, une netteté parfaite du grave à l'aigu, présence sans agressivité, comme au concert. Je n'ai jamais rien entendu de mieux. J'étais étudiant, avec des moyens très très limités...
J'ai un vinyle des grandes orgues de Notre Dame de Paris, des pièces de Louis Vierne, avec, notamment, une composition sur le carillon de Westminster, 32 pieds à 16 Hz, dixit Charlin. Impressionnant.
Au Festival du Son, deux stands m'avaient impressionné, le stand QUAD,et le stand Charlin.
Ce que j'ai entendu dans le studio de Charlin m'a laissé un souvenir indélébile.
Ah oui ! Deux aventures qui me viennent à l’esprit, l’une vécue, l’autre raconter.
> C’est l’après midi d’un réveillons de Noël dans les années 1962 / 63 salle Adyar enregistrement d’un quatuor.
Il faut savoir que les magnétophones Charlin étaient des AEG qu’il avait transformés, ces machines tournaient soit en 38 cm/s ou 76cm/s, pour ses enregistrements André tournait en 76 cm/s sur de la bande ¼ pouce Pyral et le changement de vitesse ce faisait par changement du cabestan (différent diamètre) directement visé sur l’axe du moteur.
Ce soir là la base du cabestan casse, impossible de poursuivre l’enregistrement, impossible de reporter l’enregistrement les musiciens partant en vacances, impossible d’extraire le morceau cassé du cabestan…nous voila André et moi dans sa 2CV Citroën en direction de l’avenue Montaigne.
Sur place il prends outils, colle résine époxyde et durcisseur, et bien sur une lampe à infra rouge, retour Salle Adyar.
Le temps passe en attendant que la résine durcisse, les musiciens commence à s’inquiétés pour leurs réveillons, la lampe est au dessus du moteur, les heures passent, enfin André estime que c’est bon, on reprend l’enregistrement.
On quittent la Salle Adyar vers 23h30...des réveillons pour certain sont annuler, mais l’enregistrement est dans la boite.
Vu l’heure tardive après le rangement du matériels André me ramène chez mes parent vers 1 h du matin avec sa 2CV.
> Idem Salle Adyar en ?, enregistrement d’un grosse formation pour les Disques BAM (boite à musique boulevard Raspail), panne d’électronique sur l’une des consoles d’enregistrement, Monsieur Alvarez directeur du label BAM décide que les musiciens doivent prendre leur quart d’heure syndical, Charlin certifiant que la réparation serait rapide.
Au bout d’un ½ h Monsieur Alvarez voyant toujours Charlin s’activer avec son fer à souder, n’ose pas le déranger. Après un heure Monsieur Alvarez s’inquiéter vraiment, les quarts d’heure supplémentaires commençant à chiffrer, il demande à Charlin si la réparation était bientôt terminer?
La réponse d’André Charlin mis une étape final entre la collaboration des deux hommes.
« Oh Monsieur Alvarez il y a longtemps que c’est réparer, mais j’en profitait que la console soit ouverte pour faire des modifications »
Je tiens cette histoire de Monsieur Alvarez avec qui j’ai travaillé par la suite dans les années 1964 / 1970.
Bien amicalement.
Ps : ces deux histoires reflètent bien le caractère du bon homme, un homme gentil, inventif, extrêmement charmeur, il plaisait énormément aux femmes et il savait en profiter.
> C’est l’après midi d’un réveillons de Noël dans les années 1962 / 63 salle Adyar enregistrement d’un quatuor.
Il faut savoir que les magnétophones Charlin étaient des AEG qu’il avait transformés, ces machines tournaient soit en 38 cm/s ou 76cm/s, pour ses enregistrements André tournait en 76 cm/s sur de la bande ¼ pouce Pyral et le changement de vitesse ce faisait par changement du cabestan (différent diamètre) directement visé sur l’axe du moteur.
Ce soir là la base du cabestan casse, impossible de poursuivre l’enregistrement, impossible de reporter l’enregistrement les musiciens partant en vacances, impossible d’extraire le morceau cassé du cabestan…nous voila André et moi dans sa 2CV Citroën en direction de l’avenue Montaigne.
Sur place il prends outils, colle résine époxyde et durcisseur, et bien sur une lampe à infra rouge, retour Salle Adyar.
Le temps passe en attendant que la résine durcisse, les musiciens commence à s’inquiétés pour leurs réveillons, la lampe est au dessus du moteur, les heures passent, enfin André estime que c’est bon, on reprend l’enregistrement.
On quittent la Salle Adyar vers 23h30...des réveillons pour certain sont annuler, mais l’enregistrement est dans la boite.
Vu l’heure tardive après le rangement du matériels André me ramène chez mes parent vers 1 h du matin avec sa 2CV.
> Idem Salle Adyar en ?, enregistrement d’un grosse formation pour les Disques BAM (boite à musique boulevard Raspail), panne d’électronique sur l’une des consoles d’enregistrement, Monsieur Alvarez directeur du label BAM décide que les musiciens doivent prendre leur quart d’heure syndical, Charlin certifiant que la réparation serait rapide.
Au bout d’un ½ h Monsieur Alvarez voyant toujours Charlin s’activer avec son fer à souder, n’ose pas le déranger. Après un heure Monsieur Alvarez s’inquiéter vraiment, les quarts d’heure supplémentaires commençant à chiffrer, il demande à Charlin si la réparation était bientôt terminer?
La réponse d’André Charlin mis une étape final entre la collaboration des deux hommes.
« Oh Monsieur Alvarez il y a longtemps que c’est réparer, mais j’en profitait que la console soit ouverte pour faire des modifications »
Je tiens cette histoire de Monsieur Alvarez avec qui j’ai travaillé par la suite dans les années 1964 / 1970.
Bien amicalement.
Ps : ces deux histoires reflètent bien le caractère du bon homme, un homme gentil, inventif, extrêmement charmeur, il plaisait énormément aux femmes et il savait en profiter.
Je pourrais aussi écrire chez Marcel Vaissaire (Audiotec) mais à un moindre degré. J'annonce tout de suite afin de ne pas vous décourager par ces chaleurs que ce CR sera beaucoup plus court (tout est relatif ) que ceux de mon tryptique 2014.
Donc, le lundi 13/07 j'étais chez un couple fort sympathique. Un couple amoureux. En effet si Martine et Michel Coadou le sont toujours, c'est évident, ils partagent aussi un autre amour commun pour la musique, pour la Haute Fidélité et à travers elle pour André Charlin. A les entendre, il est un peu de la famille tant il a jalonné leur vie, les mettant, croient-ils, sur les chemins de ses réalisations. C'est ainsi qu'au fil du temps, Michel a pu acquérir, sauver et réunir dans son chez soi un mini musée représentatif des oeuvres du maître mais aussi d'un autre pionnier de la grande époque française de la HIFI, Marcel Vaissaire. Attention, il s'agit là d'un musée vivant car tout fonctionne comme au premier jour et tout est dans un état parfait, comme neuf, grâce aux restaurations méticuleuses de Michel avec l'aide de Martine qui a entre autres refait en partie le revêtement extérieur des colonnes. On peut dire aujourd'hui qu'il est sans doute le seul à maîtriser les pièges techniques de ces colonnes.
Michel et Martine, Ch'tis, ont eu récemment la bonne idée de venir s'implanter à l'heure de la retraite à une bonne heure de chez moi, ce qui n'est pas pour me déplaire.
La longère périgourdine est habitable mais dans son jus. On s'accommodera donc des papiers peints d'un autre temps/autre goût pour l'instant ainsi que des cartons qui s'étalent ici et là. Je n'ai pas pris de photos puisque rien n'est définitif et la photo du salon qui suit a été postée par Michel il y a quelques jours dans le fil intitulé Charlin:
Bon, c'est beaucoup moins sombre en vrai. Et même beaucoup mieux qu'on peut le croire.
Ce salon, rectangulaire est très grand. Je dirais environ 8,5 - 9m x 4,5 - 5m x 3m de haut environ avec une grande porte vitrée ouvrant sur le jardin en face de la salle d'écoute (mais Michel et Martine envisagent d'écouter dans l'autre sens dans le futur).
Les enceintes qui ont changé de place par rapport à la photo sont disposées proches des murs latéraux mais à peu près au milieu de la longueur. Michel annonce d'entrée la couleur: "Cette distance car je privilégie d'abord la scène sonore." Comme moi. Ca tombe bien! Donc, sans vous mettre dehors, les Ajmarophiles qui vous en foutez, vous savez déjà un peu à quoi vous attendre...
On a donc 3 paires d'enceintes:
- colonnes Charlin de 1m20 devant des
- colonnes Charlin de 1m60. Et près d'elles mais plus éloignées des murs latéraux les G150 d'Audiotec, tout droit sorties du futur avec leur allure de robots ( http://haute.fidelite.com.online.fr/audiotec/page1.html )
Michel précise que les enceintes étaient reculées d'un bon mètre au départ (au départ de leur arrivée très récente ) mais qu'un événement imprévu l'a obligé à les avancer pour l'instant.
Encore une fois, n'oublions pas qu'il n'y a que quelques semaines que Michel et Martine habitent là. Y a encore du boulot! Et pourtant, ça marche déjà du feu de Dieu!
Chaque paire d'enceinte a son propre système d'électroniques. Il y a donc en fait hors la source qui reste commune, 3 systèmes audio autonomes: 2 Charlin avec préamplis à transistor et à tubes et PP de 84 (pour les colonnes de 120) ou PP de 34 (pour les 160). La source dispo est pour l'instant un lecteur Philips de la belle époque: un 850 et quelque chose, je crois, machine imposante qui contient la fameuses puce T 1541. Le signal sort sur un boîtier DIY contenant des transfos réalisant une isolation galvanique, à la manière des Shindo Arôme. Les câbles RCA qui suivent sont maison aussi. Michel n'est pas un fondu des câbles comme il est facile de le voir, ses câbles d'enceintes étant du grosso vulgus câblus téléphonicus comprenant il est vrai de nombreux fils, le tout légèrement torsadé. Il a essayé plusieurs autres câbles dans sa vie d'audiophile sans être vraiment convaincu mais reconnaît que son cordon de liaison DIY à base d'un fil d'acier (oui, acier) cuivré et au blindage polarisé par pile sonne mieux à ses oreilles que plusieurs câbles ésotériques essayés.
Charlin préconisait de placer ses enceintes en encoignures donc de manière iconoclaste. J'avais déjà entendu l'an passé les 160 placées ainsi chez Sunroyal mais pas sur des électroniques Charlin qui rappelez-vous étaient en panne. Ca marchait déjà très très bien. Cependant, tous les possesseurs de Charlin vous diront que cet homme concevait d'abord des systèmes synergistiques dont les éléments réunis dopaient les qualités de chacun pris individuellement. J'avais donc hâte d'écouter.
Chez M. M. (non pas Marc Mayet mais Martine et Michel), il n'y a pas (encore) de fauteuil d'écoute, ce qui ne gêne pas Michel qui me confie qu'il aime écouter debout. Est-ce à cause de la hauteur des enceintes? Je dirai non tout de suite car les Charlin sont très peu directives, tellement peu qu'en imaginant un triangle rectangle dont le grand côté ( environ 4m50) serait la ligne qui relie les enceintes, on peut écouter avec une très belle image en se plaçant au sommet du petit côté (à 2m50 face à une enceinte) un truc qui ne m'est pas inconnu...
On écoute donc du CD puisque les platines Charlin sont encore dans des cartons et que la magnifique Transcriptor qui trône déjà n'est pas réglée.
Malheureusement aussi, beaucoup de CD et disques (dont les fameux enregistrements Charlin) toujours dans les cartons sont indisponibles. On écoute donc un peu de tout ce qui est sous la main: du classique, instruments solos et ou petits ensembles, orchestres symphoniques, orgue, voix etc. Un peu de jazz et CD classiques que j'ai apporté... et aussi le chanteur Arno et une surprise que je garde pour la fin.
Sunroyal m'avait dit que la musique sur les colonnes était magnifique (je m'en étais aperçu lors de mes brèves écoutes) mais que tout ne passait pas automatiquement bien dessus.
Et je dois dire que pendant le premier quart d'heure, c'est la réflexion que je me suis faite. Rien non plus n'était exceptionnel. J'ai compris pourquoi ensuite. En fait, Michel, bien qu'audiophile n'avait pas chauffé les bêtes. C'est seuement au moment où il m'a dit:On écoute?",qu' il a allumé les engins. Après 20 minutes, les choses ont commencé à bien changer. Tout passait de mieux en mieux et même admirablement bien, je veux dire quand l'enregistrement l'était. Car on entend tout. Les défauts et caractéristiques des enregistrements sont très sensibles car les Charlin sont au final très neutres et AMHA pas colorées comme certains ont pu le dire (peut-être les colonnes n'étaient pas en état parfait ou tout n'était pas optimisé lors de leurs écoutes) mais malgré ces différences qui sautent aux oreilles, l'écoute est très belle, ou plus exactement réelle, naturelle. Je veux dire que les enceintes n'impriment pas leur marque mais qu'on est en prise directe avec la gravure ou l'enregistrement ou plus simplement l'événement musical. Ce que j'aime et recherche. Cette impression d'être dans la salle devant les musiciens. La reproduction dans l'espace est donc très bonne déjà, bien au-dessus de la majorité des systèmes mais je suis persuadé qu'on peut encore gagner un peu en cherchant le point optimum de placement des enceintes lorsqu'il y aura des fauteuils d'écoute et que la pièce sera aménagée. En effet sur des trios ou quatuors d'instruments, ces derniers m'ont paru parfois être un peu trop éloignés sur certains CD, ceci pouvant venir évidemment de l'enregistrement car ce phénomène n'était pas systématique du tout le CD suivant démentissant cette impression. N'oublions pas que tout a été quasiment posé à l'arrache. Et malgré cette petite réserve temporaire... Il n'y a plus d'enceintes. Elles sont muettes. On est dans un lieu de taille et forme variables selon les CD et dans cet espace jouent de vraies personnes. Sur des enregistrements naturels, chaque instrumentiste a sa place. Mais attention, ces enceintes vous installent à l'orchestre avec une scène profonde. Elles ne rapprochent jamais les instruments qui ne viendront pas vers vous et qui s'étalent en largeur et profondeur bien étagés mais derrière les enceintes. Les PPristes du premier rang peuvent donc éventuellement passer leur chemin... A moins d'accepter d'être au troisième rang. voir ici: http://www.charlin-disques.com/
Elle n'éloigne pas et le rendu est très différent selon les enregistrements. Pour moi elle est neutre. Je disais ça en boutade car certaines enceintes rapprochent systématiquement les sons. Haute Publicité dirait que la scène se forme alors devant les enceintes. Ce n'est pas le cas des colonnes C. Mais il y a un réel étagement dans l'espace.
Que dire de la dynamique? Elle est importante et je trouve très variable selon les CD. On a passé un Michael Jackson (ne me demandez pas lequel) qui présente au début des effets d'espace spectaculaires (mais pas réels). Les héros qui s'interpellent sortent des murs, du fond, de devant etc. On se dit: timbres pas terribles mais effets intéressants. Et puis, la musique démarre. Affreux! L'enregistrement est tellement compressé que c'est inécoutable. Enfin, écoutable bien sûr mais comparé à la dynamique si large entendue avant et après sur ces systèmes, la frustration est immense.
Les colonnes 120 ou 160 peuvent faire parler la poudre quand c'est nécessaire et seulement quand, elles savent se tenir en société. En les écoutant vous ne direz pas: Oh p'taing les basses à tout bout de champ! Vous n'aurez pas le plexusbang à toute heure. Parfois, vous n'aurez même pas de basses... parce qu'il n'y en a pas. Et puis, soudain, au détour d'un orchestre ou d'un morceau d'orgue, vous entendrez et/ou vous ressentirez - sans distorsion audible - que ça descend, et qu'il y en a sous le capot. Car on entend (ou ressent) les basses. La bande passante est donc très étendue mais, et c'est plus rare, de manière quasi linéaire. Je précise que dans la salle de Michel pour tout ce que nous avons entendu, je n'ai pas senti de différence entre le système 120 et le 160. Même sur le rendu de la hauteur. Il est vrai que dans cette grande salle, j'écoutais à plusieurs mètres. Il semble que la différence 120/160 ne se remarque que sur de très rares morceaux dans le très bas. Ainsi, sur les 160 et sur un enregistrement Charlin il est dit que le 16hz du 32 pieds de l'orgue est réellement présent. J'espère "l'entendre" bientôt.
Et les timbres? Difficile de dire s'ils sont colorés. Ils sont tellement changeants. Ai-je bien répondu avec cette boutade? Parfois légers, parfois non. Là encore, vous n'aurez pas systématiquement de chair sur l'os ou de confort à l'anglaise. Oubliez vos Chesterfield si moelleux. L'enceinte réagit en vrai caméléon.
Bref, ces enceintes sont pour tous ceux qui comme moi recherchent cette sensation de vrai et de naturel. Elles correspondent à ma philosophie de la HIFI: reproduire au plus près l'impression du concert. Ce qu'elles ont en plus, c'est cette facilité à monter dans les tours sans distorsion audible, avec aisance pour atteindre des niveaux sonores importants. Donc, les Matteratistes, rien que pour ça, ne passez pas - en tout cas, pas tout de suite - votre chemin.
Encore une fois, voilà une preuve que tout (ou presque), en tout cas l'essentiel, a été dit depuis longtemps en HIFI. Oui, dans les années 70 on avait déjà trouvé LE Son. Rien de neuf sous le soleil et l'on ne fait que réinventer beaucoup de choses. Mais vous le saviez déjà.
Un des visiteurs de Michel lui avait écrit (commentaire visible sur son site: http://charlin-lescharlinales.weebly.co ... teurs.html )
Que dire d'une telle écoute ? Magique est le mot, j'étais mal prévenu contre les colonnes (marcheraient moins bien qu'on le susurrerait), eh bien que les détracteurs se nettoient les oreilles, c'est confondant de naturel, tout au plus peut-être une image un peu haute (perso, je n'ai rien remarqué de tel dans ce salon dans mes conditions d'écoute. Il est possible qu'en écoutant des 160 à faible distance, assis dans un fauteuil, on ait cette sensation ). Rien d'ostentatoire, ni de jouissif à l'anglaise, ni de "piqué" sur-défini à la française, à mille lieux de tout cela : leur naturel est le maître mot. Les voix sont confondantes.
j'ai beaucoup moins aimé les ensembles Audiotec de Michel, grand collectionneur qui ont souffert de la comparaison. Mais la barre était haute !
Mis à part ma remarque sur l'appréciation de la hauteur d'image, je suis en parfait accord et n'ai rien d'autre à ajouter, rien à enlever. L'écoute se résume en 2 mots: Magie et Naturel! Bravo M. Charlin. Et bravo à Martine et Michel, que je remercie pour leur accueil, de redonner vie à ces ancêtres.
Donc, le lundi 13/07 j'étais chez un couple fort sympathique. Un couple amoureux. En effet si Martine et Michel Coadou le sont toujours, c'est évident, ils partagent aussi un autre amour commun pour la musique, pour la Haute Fidélité et à travers elle pour André Charlin. A les entendre, il est un peu de la famille tant il a jalonné leur vie, les mettant, croient-ils, sur les chemins de ses réalisations. C'est ainsi qu'au fil du temps, Michel a pu acquérir, sauver et réunir dans son chez soi un mini musée représentatif des oeuvres du maître mais aussi d'un autre pionnier de la grande époque française de la HIFI, Marcel Vaissaire. Attention, il s'agit là d'un musée vivant car tout fonctionne comme au premier jour et tout est dans un état parfait, comme neuf, grâce aux restaurations méticuleuses de Michel avec l'aide de Martine qui a entre autres refait en partie le revêtement extérieur des colonnes. On peut dire aujourd'hui qu'il est sans doute le seul à maîtriser les pièges techniques de ces colonnes.
Michel et Martine, Ch'tis, ont eu récemment la bonne idée de venir s'implanter à l'heure de la retraite à une bonne heure de chez moi, ce qui n'est pas pour me déplaire.
La longère périgourdine est habitable mais dans son jus. On s'accommodera donc des papiers peints d'un autre temps/autre goût pour l'instant ainsi que des cartons qui s'étalent ici et là. Je n'ai pas pris de photos puisque rien n'est définitif et la photo du salon qui suit a été postée par Michel il y a quelques jours dans le fil intitulé Charlin:
Bon, c'est beaucoup moins sombre en vrai. Et même beaucoup mieux qu'on peut le croire.
Ce salon, rectangulaire est très grand. Je dirais environ 8,5 - 9m x 4,5 - 5m x 3m de haut environ avec une grande porte vitrée ouvrant sur le jardin en face de la salle d'écoute (mais Michel et Martine envisagent d'écouter dans l'autre sens dans le futur).
Les enceintes qui ont changé de place par rapport à la photo sont disposées proches des murs latéraux mais à peu près au milieu de la longueur. Michel annonce d'entrée la couleur: "Cette distance car je privilégie d'abord la scène sonore." Comme moi. Ca tombe bien! Donc, sans vous mettre dehors, les Ajmarophiles qui vous en foutez, vous savez déjà un peu à quoi vous attendre...
On a donc 3 paires d'enceintes:
- colonnes Charlin de 1m20 devant des
- colonnes Charlin de 1m60. Et près d'elles mais plus éloignées des murs latéraux les G150 d'Audiotec, tout droit sorties du futur avec leur allure de robots ( http://haute.fidelite.com.online.fr/audiotec/page1.html )
Michel précise que les enceintes étaient reculées d'un bon mètre au départ (au départ de leur arrivée très récente ) mais qu'un événement imprévu l'a obligé à les avancer pour l'instant.
Encore une fois, n'oublions pas qu'il n'y a que quelques semaines que Michel et Martine habitent là. Y a encore du boulot! Et pourtant, ça marche déjà du feu de Dieu!
Chaque paire d'enceinte a son propre système d'électroniques. Il y a donc en fait hors la source qui reste commune, 3 systèmes audio autonomes: 2 Charlin avec préamplis à transistor et à tubes et PP de 84 (pour les colonnes de 120) ou PP de 34 (pour les 160). La source dispo est pour l'instant un lecteur Philips de la belle époque: un 850 et quelque chose, je crois, machine imposante qui contient la fameuses puce T 1541. Le signal sort sur un boîtier DIY contenant des transfos réalisant une isolation galvanique, à la manière des Shindo Arôme. Les câbles RCA qui suivent sont maison aussi. Michel n'est pas un fondu des câbles comme il est facile de le voir, ses câbles d'enceintes étant du grosso vulgus câblus téléphonicus comprenant il est vrai de nombreux fils, le tout légèrement torsadé. Il a essayé plusieurs autres câbles dans sa vie d'audiophile sans être vraiment convaincu mais reconnaît que son cordon de liaison DIY à base d'un fil d'acier (oui, acier) cuivré et au blindage polarisé par pile sonne mieux à ses oreilles que plusieurs câbles ésotériques essayés.
Charlin préconisait de placer ses enceintes en encoignures donc de manière iconoclaste. J'avais déjà entendu l'an passé les 160 placées ainsi chez Sunroyal mais pas sur des électroniques Charlin qui rappelez-vous étaient en panne. Ca marchait déjà très très bien. Cependant, tous les possesseurs de Charlin vous diront que cet homme concevait d'abord des systèmes synergistiques dont les éléments réunis dopaient les qualités de chacun pris individuellement. J'avais donc hâte d'écouter.
Chez M. M. (non pas Marc Mayet mais Martine et Michel), il n'y a pas (encore) de fauteuil d'écoute, ce qui ne gêne pas Michel qui me confie qu'il aime écouter debout. Est-ce à cause de la hauteur des enceintes? Je dirai non tout de suite car les Charlin sont très peu directives, tellement peu qu'en imaginant un triangle rectangle dont le grand côté ( environ 4m50) serait la ligne qui relie les enceintes, on peut écouter avec une très belle image en se plaçant au sommet du petit côté (à 2m50 face à une enceinte) un truc qui ne m'est pas inconnu...
On écoute donc du CD puisque les platines Charlin sont encore dans des cartons et que la magnifique Transcriptor qui trône déjà n'est pas réglée.
Malheureusement aussi, beaucoup de CD et disques (dont les fameux enregistrements Charlin) toujours dans les cartons sont indisponibles. On écoute donc un peu de tout ce qui est sous la main: du classique, instruments solos et ou petits ensembles, orchestres symphoniques, orgue, voix etc. Un peu de jazz et CD classiques que j'ai apporté... et aussi le chanteur Arno et une surprise que je garde pour la fin.
Sunroyal m'avait dit que la musique sur les colonnes était magnifique (je m'en étais aperçu lors de mes brèves écoutes) mais que tout ne passait pas automatiquement bien dessus.
Et je dois dire que pendant le premier quart d'heure, c'est la réflexion que je me suis faite. Rien non plus n'était exceptionnel. J'ai compris pourquoi ensuite. En fait, Michel, bien qu'audiophile n'avait pas chauffé les bêtes. C'est seuement au moment où il m'a dit:On écoute?",qu' il a allumé les engins. Après 20 minutes, les choses ont commencé à bien changer. Tout passait de mieux en mieux et même admirablement bien, je veux dire quand l'enregistrement l'était. Car on entend tout. Les défauts et caractéristiques des enregistrements sont très sensibles car les Charlin sont au final très neutres et AMHA pas colorées comme certains ont pu le dire (peut-être les colonnes n'étaient pas en état parfait ou tout n'était pas optimisé lors de leurs écoutes) mais malgré ces différences qui sautent aux oreilles, l'écoute est très belle, ou plus exactement réelle, naturelle. Je veux dire que les enceintes n'impriment pas leur marque mais qu'on est en prise directe avec la gravure ou l'enregistrement ou plus simplement l'événement musical. Ce que j'aime et recherche. Cette impression d'être dans la salle devant les musiciens. La reproduction dans l'espace est donc très bonne déjà, bien au-dessus de la majorité des systèmes mais je suis persuadé qu'on peut encore gagner un peu en cherchant le point optimum de placement des enceintes lorsqu'il y aura des fauteuils d'écoute et que la pièce sera aménagée. En effet sur des trios ou quatuors d'instruments, ces derniers m'ont paru parfois être un peu trop éloignés sur certains CD, ceci pouvant venir évidemment de l'enregistrement car ce phénomène n'était pas systématique du tout le CD suivant démentissant cette impression. N'oublions pas que tout a été quasiment posé à l'arrache. Et malgré cette petite réserve temporaire... Il n'y a plus d'enceintes. Elles sont muettes. On est dans un lieu de taille et forme variables selon les CD et dans cet espace jouent de vraies personnes. Sur des enregistrements naturels, chaque instrumentiste a sa place. Mais attention, ces enceintes vous installent à l'orchestre avec une scène profonde. Elles ne rapprochent jamais les instruments qui ne viendront pas vers vous et qui s'étalent en largeur et profondeur bien étagés mais derrière les enceintes. Les PPristes du premier rang peuvent donc éventuellement passer leur chemin... A moins d'accepter d'être au troisième rang. voir ici: http://www.charlin-disques.com/
Elle n'éloigne pas et le rendu est très différent selon les enregistrements. Pour moi elle est neutre. Je disais ça en boutade car certaines enceintes rapprochent systématiquement les sons. Haute Publicité dirait que la scène se forme alors devant les enceintes. Ce n'est pas le cas des colonnes C. Mais il y a un réel étagement dans l'espace.
Que dire de la dynamique? Elle est importante et je trouve très variable selon les CD. On a passé un Michael Jackson (ne me demandez pas lequel) qui présente au début des effets d'espace spectaculaires (mais pas réels). Les héros qui s'interpellent sortent des murs, du fond, de devant etc. On se dit: timbres pas terribles mais effets intéressants. Et puis, la musique démarre. Affreux! L'enregistrement est tellement compressé que c'est inécoutable. Enfin, écoutable bien sûr mais comparé à la dynamique si large entendue avant et après sur ces systèmes, la frustration est immense.
Les colonnes 120 ou 160 peuvent faire parler la poudre quand c'est nécessaire et seulement quand, elles savent se tenir en société. En les écoutant vous ne direz pas: Oh p'taing les basses à tout bout de champ! Vous n'aurez pas le plexusbang à toute heure. Parfois, vous n'aurez même pas de basses... parce qu'il n'y en a pas. Et puis, soudain, au détour d'un orchestre ou d'un morceau d'orgue, vous entendrez et/ou vous ressentirez - sans distorsion audible - que ça descend, et qu'il y en a sous le capot. Car on entend (ou ressent) les basses. La bande passante est donc très étendue mais, et c'est plus rare, de manière quasi linéaire. Je précise que dans la salle de Michel pour tout ce que nous avons entendu, je n'ai pas senti de différence entre le système 120 et le 160. Même sur le rendu de la hauteur. Il est vrai que dans cette grande salle, j'écoutais à plusieurs mètres. Il semble que la différence 120/160 ne se remarque que sur de très rares morceaux dans le très bas. Ainsi, sur les 160 et sur un enregistrement Charlin il est dit que le 16hz du 32 pieds de l'orgue est réellement présent. J'espère "l'entendre" bientôt.
Et les timbres? Difficile de dire s'ils sont colorés. Ils sont tellement changeants. Ai-je bien répondu avec cette boutade? Parfois légers, parfois non. Là encore, vous n'aurez pas systématiquement de chair sur l'os ou de confort à l'anglaise. Oubliez vos Chesterfield si moelleux. L'enceinte réagit en vrai caméléon.
Bref, ces enceintes sont pour tous ceux qui comme moi recherchent cette sensation de vrai et de naturel. Elles correspondent à ma philosophie de la HIFI: reproduire au plus près l'impression du concert. Ce qu'elles ont en plus, c'est cette facilité à monter dans les tours sans distorsion audible, avec aisance pour atteindre des niveaux sonores importants. Donc, les Matteratistes, rien que pour ça, ne passez pas - en tout cas, pas tout de suite - votre chemin.
Encore une fois, voilà une preuve que tout (ou presque), en tout cas l'essentiel, a été dit depuis longtemps en HIFI. Oui, dans les années 70 on avait déjà trouvé LE Son. Rien de neuf sous le soleil et l'on ne fait que réinventer beaucoup de choses. Mais vous le saviez déjà.
Un des visiteurs de Michel lui avait écrit (commentaire visible sur son site: http://charlin-lescharlinales.weebly.co ... teurs.html )
Que dire d'une telle écoute ? Magique est le mot, j'étais mal prévenu contre les colonnes (marcheraient moins bien qu'on le susurrerait), eh bien que les détracteurs se nettoient les oreilles, c'est confondant de naturel, tout au plus peut-être une image un peu haute (perso, je n'ai rien remarqué de tel dans ce salon dans mes conditions d'écoute. Il est possible qu'en écoutant des 160 à faible distance, assis dans un fauteuil, on ait cette sensation ). Rien d'ostentatoire, ni de jouissif à l'anglaise, ni de "piqué" sur-défini à la française, à mille lieux de tout cela : leur naturel est le maître mot. Les voix sont confondantes.
j'ai beaucoup moins aimé les ensembles Audiotec de Michel, grand collectionneur qui ont souffert de la comparaison. Mais la barre était haute !
Mis à part ma remarque sur l'appréciation de la hauteur d'image, je suis en parfait accord et n'ai rien d'autre à ajouter, rien à enlever. L'écoute se résume en 2 mots: Magie et Naturel! Bravo M. Charlin. Et bravo à Martine et Michel, que je remercie pour leur accueil, de redonner vie à ces ancêtres.
Seulement pour confirmer l'exceptionnelle qualité des CHARLIN.
Je possède toujours des 160 que j'avais acheté en 1972.
Une grande découverte pour moi à l'époque au Salon du Son (annuel) ou certaines marques rivalisaient de puissance sonore.
Sauf ..... Mr Charlin qui nous enchantait par la beauté de la musique, d'ailleurs je me souviens que son salon était un des plus fréquenté.
Mes CHARLIN qui sont encore en bon état ( malgré plusieurs déménagement ) sont attaquées par un Quad 303 ( il faut seulement jouer avec la correction de courbe au préampli ). La restitution sonore est toujours magnifique.
Elle sont d'ailleurs redoutables pour les mauvaises prises de son.
Gérard
NB: Javais oublié, la seule maintenance que j'ai du faire fut de changer le tissus acoustique, placé derrière la grille cylindrique (donc décoller le dessus en verre et dévisser le "couvercle" ) , lequel était à l'origine en mousse de pastique, complètement désagrégé, il tombait en miettes.
Je possède toujours des 160 que j'avais acheté en 1972.
Une grande découverte pour moi à l'époque au Salon du Son (annuel) ou certaines marques rivalisaient de puissance sonore.
Sauf ..... Mr Charlin qui nous enchantait par la beauté de la musique, d'ailleurs je me souviens que son salon était un des plus fréquenté.
Mes CHARLIN qui sont encore en bon état ( malgré plusieurs déménagement ) sont attaquées par un Quad 303 ( il faut seulement jouer avec la correction de courbe au préampli ). La restitution sonore est toujours magnifique.
Elle sont d'ailleurs redoutables pour les mauvaises prises de son.
Gérard
NB: Javais oublié, la seule maintenance que j'ai du faire fut de changer le tissus acoustique, placé derrière la grille cylindrique (donc décoller le dessus en verre et dévisser le "couvercle" ) , lequel était à l'origine en mousse de pastique, complètement désagrégé, il tombait en miettes.
Je vous écris car j’ai très bien connu André Charlin à l’époque ou je faisais mes études d’ing à l’EFR (Ecole Française de Radio, rue Amyot 75005) et pendant les périodes de vacances j’effectuais de nombreux stages au labo Charlin.
Je lui servait d’assistant pour ces prises de son que ce soit Salle Adyar ou à l’église du Liban, Saint Merri, Saint Eustache etc. souvent accompagné de Monsieur Carl de Nys.
André Charlin m’a même confier des enregistrements salle Adyar…quel époque.
J’ai bien connue toute l’équipe de Centre d’Enregistrement des Champs Elysée, Monsieur Saussier qui s’occupait de la maintenance, Madame Martzel musicienne qui s’occupait de la gravure (elle suivait la partition pour anticiper les passages fort, la pré-lecture n‘existait pas), Mademoiselle Christina musicienne qui s’occupait des scripts et du montage des bandes.
Je me rappelle très bien à l’étage au dessus des équipes qui fabriquaient les matériels hifi, ainsi que le vieux monsieur qui fabriquait les têtes d’enregistrement et les tweeter à quatre pan, je ne me rappelle plus de leurs noms.
Dernièrement j’ai fait une comparaison d’enregistrement la boule Schoeps / tête Charlin voire pièces jointes.
Si cela vous intéresse je peux vous envoyer les fichiers audio.
Le but de ce mail est simplement pour partager des souvenirs de ce fabuleux personnage.
Bien amicalement.
Je lui servait d’assistant pour ces prises de son que ce soit Salle Adyar ou à l’église du Liban, Saint Merri, Saint Eustache etc. souvent accompagné de Monsieur Carl de Nys.
André Charlin m’a même confier des enregistrements salle Adyar…quel époque.
J’ai bien connue toute l’équipe de Centre d’Enregistrement des Champs Elysée, Monsieur Saussier qui s’occupait de la maintenance, Madame Martzel musicienne qui s’occupait de la gravure (elle suivait la partition pour anticiper les passages fort, la pré-lecture n‘existait pas), Mademoiselle Christina musicienne qui s’occupait des scripts et du montage des bandes.
Je me rappelle très bien à l’étage au dessus des équipes qui fabriquaient les matériels hifi, ainsi que le vieux monsieur qui fabriquait les têtes d’enregistrement et les tweeter à quatre pan, je ne me rappelle plus de leurs noms.
Dernièrement j’ai fait une comparaison d’enregistrement la boule Schoeps / tête Charlin voire pièces jointes.
Si cela vous intéresse je peux vous envoyer les fichiers audio.
Le but de ce mail est simplement pour partager des souvenirs de ce fabuleux personnage.
Bien amicalement.
Issu du forum vert :
Bonjour,
Je viens d'acquérir une paire d'enceintes colonnes Charlin (modèle 160). Elles sont en très bon état et fonctionnent à merveille.
Après quelques jours d'écoute, il me semble qu'elles se caractérisent par une restitution fidèle de l'enregistrement, une absence de coloration et une présence chaleureuse des timbres (sur les bons enregistrements).
A l'écoute de musique orchestrale classique ou baroque, les timbres des différents instruments ressortent parfaitement différenciés, avec une sensation de circulation d'air entre les divers pupitres sans toutefois donner l'impression de disperser l'effet musical. On s'y croirait !
Elles sont capables de restituer un très grand volume sonore sans saturation mais aussi de restituer sans artifice les fréquences profondes d'un grand orgue.
Le piano, quant à lui, résonne de toutes ses harmoniques, par la légèreté mais aussi la présence du grave comme par la finesse de l'aigu.
Les voix sont très belles, sans effet "nasillard".
C'est un régal pour les oreilles !
Seul bémol : leur look très particulier :-).
Bonjour,
Je viens d'acquérir une paire d'enceintes colonnes Charlin (modèle 160). Elles sont en très bon état et fonctionnent à merveille.
Après quelques jours d'écoute, il me semble qu'elles se caractérisent par une restitution fidèle de l'enregistrement, une absence de coloration et une présence chaleureuse des timbres (sur les bons enregistrements).
A l'écoute de musique orchestrale classique ou baroque, les timbres des différents instruments ressortent parfaitement différenciés, avec une sensation de circulation d'air entre les divers pupitres sans toutefois donner l'impression de disperser l'effet musical. On s'y croirait !
Elles sont capables de restituer un très grand volume sonore sans saturation mais aussi de restituer sans artifice les fréquences profondes d'un grand orgue.
Le piano, quant à lui, résonne de toutes ses harmoniques, par la légèreté mais aussi la présence du grave comme par la finesse de l'aigu.
Les voix sont très belles, sans effet "nasillard".
C'est un régal pour les oreilles !
Seul bémol : leur look très particulier :-).
Cela fait deux fois que je rends visite à mon voisin Coadecm et cette fois ci je me devais de le remercier !
Tout commence y a un mois de ça, une rencontre est prévue mais la tempête zeus je crois (j'ai pas la télé, alors les infos.. ) passes par là. Rencontre annulée.
Qu'a cela ne tienne ! Mon ami Denis est bien décidé à lui aussi un jour de profiter d'une écoute chez Coadecm des fameuses Charlin ...
Coadcem, toujours lui, passes une annonce pour une platine cd sur le forum. Je m'empresse d'y répondre et un Rdv est pris ! Samedi aprèm.
C'est rigolo comme lors de mon premier passage chez lui le vent est de la partie. Ancien veliplanchiste j'y suis attentif moi au vent.
Mon pote Denis est tout excité, dans la voiture cela bavarde sec hifi sur les trentes km qui nous séparent de chez Michel ( Coadecm quoi ). On arrive pas les mains vides platine cd 42 pour faire des tests et Denis ses albums cd et vinyle d'écoute.
Bon que dire de l'accueil : chaleureux pour sur ! Michel et sa femme sont des personnes en or ! Cafés, petits gateaux et chocolats sont au rendez vous. Ils étaient fait pour venir en Dordogne, pays de personnes très accueillantes.
A peine arrivés, pas le temps de me retourner que Denis est déjà à fond. Ca tchatche dur immediatement avec Michel. Ces deux là parlent le même langage c'est sur. Denis est comme un gamin, à la retraite, il sort direct ses galettes : "on peux mettre la 1 et la 3 ? " tu parles qu'on peut ! Quasi obligés
Ca me fais bien rire de le voir comme ça.
Michel aussi je crois ...
Et alors d'un coup après tant d'excitation plus rien...
Denis assis dans son fauteuil de cinéma, bronche plus. Les yeux fermés il est pris par la musique. Les protos Charlin l'ont littéralement scotché. Mince il en croit pas ses oreilles quel espace, il dit "être comme au troisième rang du concert, c'est fou, il a jamais entendu cela" . Il se retourne me dit : "tu vois ça ?, t'entends ? Ils sont là avec nous !, c'est fabuleux !"
Et oui je sais, j'en ai déjà fais une écoute des Charlin
Et ça continue, les vinyls maintenant. Thorens et bras Charlin; cellule ortofon (samba je crois ) Denis adore cette marque alors tu parles qu'il est content le monsieur. Pareil rebelote : assis, muet, y a plus rien à dire ! Juste profiter de l'écoute.
Bon et la platine cd me direz vous ? Ben en fait, venu pour une 782 je suis reparti avec une 650 et Denis avec la 782 . Normal ancien de chez philips il allait pas en laisser passer une. Bon il a fallut les ouvrir et regarder dedans au passage, je m'en doutais il peux pas s'en empêcher celui-la de tout démonter
Dommage que cette journée est prit fin trop tôt, c'est jamais assez long même si nous sommes au printemps et que les jours rallongent. D'ailleurs avant de partir Michel nous à fait écouter un morceaux de circonstance : le printemps de Vivaldi enregistré par Charlin.
Et la du coup c'est moi qui est pris une claque : ce morceau, cette ambiance "ventée", cette piece au sol marbré, la lumière, tout quoi.
Cela résonne dans mon cerveau et mes oreilles. Quoi, moi le punk je decouvre que le classique c'est plus que de la musique ?
C'est une émotion, qui m'emporte la où je n'aurai pas cru aller.
Pour finir cette belle après midi : échanges de numéro et une prochaine écoute est prévue chez l'un de chez nous.
J'aime ça moi les rencontres, c'est la vie quoi !
En gros si vous passez dans le coin, je sais que pendant les vacances les parisiens adorent venir , en plus des grottes de Lascaux arrêtez vous chez Coadecm ca vaut le coup !
Dommage, j'ai pas fait de photos, une autre fois sûrement.
Merci encore Michel !
Tout commence y a un mois de ça, une rencontre est prévue mais la tempête zeus je crois (j'ai pas la télé, alors les infos.. ) passes par là. Rencontre annulée.
Qu'a cela ne tienne ! Mon ami Denis est bien décidé à lui aussi un jour de profiter d'une écoute chez Coadecm des fameuses Charlin ...
Coadcem, toujours lui, passes une annonce pour une platine cd sur le forum. Je m'empresse d'y répondre et un Rdv est pris ! Samedi aprèm.
C'est rigolo comme lors de mon premier passage chez lui le vent est de la partie. Ancien veliplanchiste j'y suis attentif moi au vent.
Mon pote Denis est tout excité, dans la voiture cela bavarde sec hifi sur les trentes km qui nous séparent de chez Michel ( Coadecm quoi ). On arrive pas les mains vides platine cd 42 pour faire des tests et Denis ses albums cd et vinyle d'écoute.
Bon que dire de l'accueil : chaleureux pour sur ! Michel et sa femme sont des personnes en or ! Cafés, petits gateaux et chocolats sont au rendez vous. Ils étaient fait pour venir en Dordogne, pays de personnes très accueillantes.
A peine arrivés, pas le temps de me retourner que Denis est déjà à fond. Ca tchatche dur immediatement avec Michel. Ces deux là parlent le même langage c'est sur. Denis est comme un gamin, à la retraite, il sort direct ses galettes : "on peux mettre la 1 et la 3 ? " tu parles qu'on peut ! Quasi obligés
Ca me fais bien rire de le voir comme ça.
Michel aussi je crois ...
Et alors d'un coup après tant d'excitation plus rien...
Denis assis dans son fauteuil de cinéma, bronche plus. Les yeux fermés il est pris par la musique. Les protos Charlin l'ont littéralement scotché. Mince il en croit pas ses oreilles quel espace, il dit "être comme au troisième rang du concert, c'est fou, il a jamais entendu cela" . Il se retourne me dit : "tu vois ça ?, t'entends ? Ils sont là avec nous !, c'est fabuleux !"
Et oui je sais, j'en ai déjà fais une écoute des Charlin
Et ça continue, les vinyls maintenant. Thorens et bras Charlin; cellule ortofon (samba je crois ) Denis adore cette marque alors tu parles qu'il est content le monsieur. Pareil rebelote : assis, muet, y a plus rien à dire ! Juste profiter de l'écoute.
Bon et la platine cd me direz vous ? Ben en fait, venu pour une 782 je suis reparti avec une 650 et Denis avec la 782 . Normal ancien de chez philips il allait pas en laisser passer une. Bon il a fallut les ouvrir et regarder dedans au passage, je m'en doutais il peux pas s'en empêcher celui-la de tout démonter
Dommage que cette journée est prit fin trop tôt, c'est jamais assez long même si nous sommes au printemps et que les jours rallongent. D'ailleurs avant de partir Michel nous à fait écouter un morceaux de circonstance : le printemps de Vivaldi enregistré par Charlin.
Et la du coup c'est moi qui est pris une claque : ce morceau, cette ambiance "ventée", cette piece au sol marbré, la lumière, tout quoi.
Cela résonne dans mon cerveau et mes oreilles. Quoi, moi le punk je decouvre que le classique c'est plus que de la musique ?
C'est une émotion, qui m'emporte la où je n'aurai pas cru aller.
Pour finir cette belle après midi : échanges de numéro et une prochaine écoute est prévue chez l'un de chez nous.
J'aime ça moi les rencontres, c'est la vie quoi !
En gros si vous passez dans le coin, je sais que pendant les vacances les parisiens adorent venir , en plus des grottes de Lascaux arrêtez vous chez Coadecm ca vaut le coup !
Dommage, j'ai pas fait de photos, une autre fois sûrement.
Merci encore Michel !
Mon père a travaillé avec Mr Charlin , il a fait ces colonnes et cet ampli , il a participé aux enregistrements .c’est émouvant de voir ces merveilles !
non , mon père n’est plus là , les souvenirs sont ceux d’un gamin , se promenant dans l’atelier , il y avait plein d’étagères d’haut-parleurs , de fils électriques , de bois , de circuits imprimés , ça sentait la résine , le bois et les soudures , c’était pas très grand , c’était très artisanal , je me souviens de mon père travaillant sur les caissons d’enceintes , recommençant souvent le travail de l’enceinte , sur les angles , les arrondis , et sur le placement des hauts parleurs en rapport avec la qualité du bois , c’était un travail de patience , les vieux appareils pour mesurer les distorsions des ondes, des sons , je ne sais plus comment ça s’appelle , la chambre acoustique pour écouter le résultat , à l’oreille , il fermait les yeux , il travaillait avec un certain Mr Ract , qui après a pris la suite dans une société qui s’appelait Pantact , bref , c’était vraiment très artisanal , et passionné , il a participé. Installe des chaînes hi fi , chez des particuliers , dans des clubs comme le Touquet , le safari club , tout prêt des Champs Elysées , participer aux enregistrements au théâtre des Champs Elysées , ou je me tenais , tout sage, presque cache, dans la salle , assis , une véritable ruche , ou les réglages étaient très discutés entre l’orchestre , le fameux micro , et les réglages sons … bref , et pour moi , un sacré apprentissage pour une écoute très fine de la grande musique , entre les aigus , les basses et les médiums , me ramenant l’importance entre l’installation des haut parleurs dans le caisson , de l’ampli et l’enregistrement . Un véritable voyage dans le son .Mon père a alors continué à faire des enceintes , en créant son entreprise avec centrelec , sans gros succès , la concurrence a l’époque était devenue très féroce , et le produit trop cher , avec l’arrivée des japonais sur ke marche , en tout cas notre famille a été baigné de grande musique avec un son de très grande qualité , on avait bien sûr toute la panoplie À Charlin , une platine Thorens , tête Ortophon , ampli Charlin , et ses deux colonnes et bien sûr une bonne collection de disques Charlin . Aujourd’hui , hélas , tout ce matériel a été disséminé à droite à gauche , il le reste quelques disques , et un peu de matériel abandonné dans une cave . Alors quand je regarde vos posts sur Les réseaux sociaux , et de voir qu’A Charlin est toujours la , mes souvenirs sont émouvants en ce sens . une dernière chose , qui m’a surpris a l’atelier , le silence et la concentration , l’isolation phonique était partout ! Un paradoxe face au son qui allait naître de ce lieu ! Il y a une cinquantaine années , on déjeunait au bar du théâtre en face , un tartare , j’y suis retourné en 2015 , avec le même serveur qui nous servait à l’époque , avec sa grosse moustache , le même tartare , et qui se souvenait très bien d’A.Charlin et de son équipe . |
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